- Citation :
- Si tu as une idée je suis preneur ou alors je dois forcément faire un compromis quelque part lol! Je vais quand même y réfléchir en pensant MOB avec isolation supplémentaire par l’extérieur pour éviter les ponts thermique.
Dans ce cas de figure, perso je propose ce dont j'ai discuté avec tchopko :
https://compaillons.1fr1.net/t6273-comparatif-de-plusieurs-techniques-constructivesCertes il y a du bois traversant, mais sur 40cm, on ne peut plus parler de pont thermique. Et si l'on veut les supprimer totalement, il suffit de recouvrir l'intégralité de la maison, avant bardage et toiture, par un isolant supplémentaire (habituellement un pare-pluie laine de bois de quelques cm d'épaisseur). Mais vu que ce produit coûtera 2à 3x plus cher que toute l'isolation paille, il faut vérifier avant que ça se justifie d'un point de vue thermique. Il faut bien différencier le pont thermique des simples faiblesses thermiques structurelles.
Le pont, c'est un passage rapide pour les calories. Un élément de métal entièrement traversant, c'est un pont TH.
En revanche une solive bois qui traverse le mur sur 40cm, ce n'est plus un passage rapide de calories. C'est une simple faiblesse, qu'on doit prendre en compte quand on évalue la performance du mur total, et qui lui fait perdre quelques %, mais qui ne créera pas de pathologies d'humidité ou dilatation comme ce que fait un pont thermique.
Dans la plupart des cas en climat tempéré, il est possible de faire du passif sans annuler toutes les faiblesses thermiques, alors que les ponts doivent être soigneusement éliminés.
- Citation :
- Car pour moi l'ossature du plancher et de la charpente est traversante et donc constitue un point thermique. A négliger ?
Tant que c'est en bois, et que ton mur fait plus de 25cm de large, oui.
Maintenant les points particuliers :
1- la dalle bois du rdc : le liège placé en dessous me pose deux problèmes. D'abord, je suis presque sûr qu'il va s'écraser sous la charge. Ensuite, le plus court chemin pour la chaleur ne passe pas par là, donc, il n'est pas utile.
dessin :
J'imagine que l'osb du plancher n'est pas ton sol fini, donc, c'est sur l'osb, mais avant ce qui tiendra lieu de chape, que tu dois placer le liège. A cet endroit, en plus de son rôle thermique, tu profitera en outre d'un effet acoustique, et à la mise en oeuvre la pose sera très simple (alors que le fixer avant le système porteur me semble pour le moins difficile). Enfin comme il porte sur la totalité de sa surface, il ne s'écrasera pas (sauf charges ponctuelles vraiment énormes).
Et bien sûr tu garde le liège posé en tête des solives, sur la périphérie de la dalle, celui là est au bon endroit.
Mêmes remarques pour la dalle de toit.
2- Tu dis "Le contreventement extérieur est toujours réalisé par l'OSB et le contreventement intérieur soit par mortier (GREB) ou Croix de saint André." Mais ce n'est pas important que le côté intérieur soit contreventé, puisqu'il n'y a pas de vent à l'intérieur. Ce qui est important, c'est que les deux pans de bois soient solidaires l'un de l'autre pour ne pas qu'ils écrasent en s'écartant et libèrent ce qu'il y a au milieu. Dans le GREB, c'est assuré par les feuillards métalliques et les tableaux de baies. Dans les techniques dérivées de feuillettes, c'est assuré par les treillis internes aux montants. Même en maçonnerie, il y a des pièces traversantes (les boutisses).
3- Les poutres caisson : elles seraient plus solides avec les talons en bois posés à chant. En effet sous la charge, ce type de poutre va se déformer en flambant de côté. Les deux âmes en panneaux sont tendues. C'est pourquoi le talon d'une poutre en I est toujours placé dans sa plus grande largeur, à plat, perpendiculairement à l'âme, et non dans le même sens que cette dernière.
Mais ça n'a pas d'importance dans ton cas je pense, vu la dimension et les charges en jeu.
4- Les poteaux sous la poutre intermédiaire : il faut relier les deux poteaux, int et ext, par des tendeurs. Liteaux, feuillards, treillis, etc, pour là encore, augmenter la section travaillante du bois sur une largeur telle qu'elle ne pourra plus se déformer en flanchant des deux côté quand on appuie dessus.