A priori, de ce que j'ai compris, oui il faut bien au-dessus de cela.
Après, à force de comprimer, tu finiras par arriver à une densité plus forte, mais tu vas avoir un tassement très fort, et une déformation des bottes importantes. Des potes ont fait ça juste à côté, et finalement, il a fallu démonter car les murs (non brochés) commençaient à s'ouvrir lorsque la charpente a été posée.
Nous, on a fait avec du 125kg/m³, ce sont des bottes d'1.20mx0.36mx0.46m, et les brins ne sont pas rangés à l'horizontale, ce qui fait qu'on peut mettre à plat et bénéficier de caractéristiques de la paille à chant.
On est parti sur de la "petite" botte (finalement, 1.20m, c'est pas tout à fait "petit"), parce qu'on ne savait pas trop, et que finalement, devoir utiliser un téléscopique nous semblait compliqué (pas dans les faits, mais pour le ramener, le temps de location, si jamais il pleut, etc.), et aussi parce qu'on nous a expliqué que, les big balls étant très denses, elles ont des bourrelets autour des ficelles qui laissent des vides aux interfaces (contre toute attente).
Après coup, on est content d'avoir fait ce choix, parce que c'est vraiment moins coûteux (dans tous les sens du termes) côté lisses (bois, assemblage, manipulation), que ça a été finalement assez simple à mettre en oeuvre, que c'est manutransportable, et qu'on n'était donc pas dépendant d'un engin qu'on ne possédait pas pour monter les murs.
A la réflexion, je n'imagine pas non plus trop comment on fait de la couture sur un big ball avec la densité qu'il y a.... Et je ne vois pas pourquoi il n'y en aurait pas besoin.
Si ça vous dit, et si ça concorde avec votre emploi du temps, on devrait faire un nouveau chantier participatif pour le montage des murs de la salle de musique (~ 35m²) aux vacances d'Avril 2016 (zone de l'Académie de Nantes). Et si ça vous dit en attendant, sur votre chemin entre le nord et Toulouse, vous pouvez vous arrêter près du Mans pour venir voir ce que ça dit en cours de route (les enduits ne sont pas encore faits).