Rencontre des autoconstructeurs du 25.02.2012.
Nous nous sommes réunis chez Maria.
Un endroit très agréable. Une grande bâtisse dans laquelle Maria a déjà fait beaucoup de travaux.
Il n’y a pas eu de réunion théorique à proprement parler. En effet, nous avons passé un long moment à attendre les retardataires dont 3 ne sont jamais arrivés ! Nous avons donc été 6 à passer ces quelques instants d’échanges divers en ce samedi d’hiver.
Maria nous a fait une rapide visite des lieux et des différents travaux en cours.
Le chantier a commencé dès la fin de matinée et c’est sur le terrain que les questionnements de Maria, quant à son projet, ont été abordés. Principal souci : assainir un bâti ancien amplement enduit de ciment ayant rendu le lieu très humide par remontées capillaires et faute de « respiration » des murs. Sur un mètre de hauteur, à l’intérieur comme à l’extérieur, armés d’outils manuels et électrique, nous avons fait tomber la couche de ciment et remis la pierre à nue. Il convient maintenant d’attendre que le mur s’assèche avant de penser, pour l’intérieur, à l’enduire (en chaux chanvre, par exemple) ou à le recouvrir de boiseries.
Le repas a été tiré du sac tardivement. Nous avons trop copieusement mais très bien mangé. La soupe était bienvenue quoique l’activité maçonne ne nous ait pas donné l’occasion d’avoir froid.
Pour éliminer le trop plein de calories, la météo nous le permettant, c’est au bois que nous nous sommes attelés, faisant une mini chaine humaine pour remplir 2 remorques de bois qui permettra à Maria et Charlotte de ronronner au chaud l’hiver prochain.
Comme il nous restait un peu d’énergie, et parce qu’il est agréable de venir à bout d’un chantier, nous avons fini les 2 m² de ciment à tomber, dégagé les gravas et nettoyé la pièce.
Nous avons pris le temps d’un encas et d’une boisson, tout en discutant à battons rompus, faisant plus ample connaissance, avant de regagner nos pénates, une bouteille de jus de pomme sous le bras !
De retour dans nos « homes », bien repus, sans doute aucun de nous n’aura diné ; bien las, personne n’a dû résister aux bras de Morphée.
Merci à Maria pour son accueil et aux présents qui, bien qu’un peu cassés physiquement pour certains, ont donné un sacré coup de main, avec entrain et bonne humeur.
Nous aurons très certainement l’occasion de refaire une rencontre chez Maria.
Pour mars et avril je reviendrais vers vous ultérieurement pour vous fixer les dates, lieux et heures, sachant que la réunion commencera à l’heure indiquée, les retardataires prendront le train en marche. Toujours le même principe : prévenir de sa venue, vêtements adaptés ; réunion le matin, auberge espagnole, chantier l’après-midi.
Le beau temps revient. Faites des échauffements : le travail revient, ça va turbiner sur les chantiers !