pluie sur chape terre brute

bonjour j’ai cherché sur internet sans succés une hypothese de travail : travailler avec le temps et les forces naturelles ;
en effet je pense faire une chape de compression de 20/30 cm avec la terre des tranchées de fondations repandu sur un herrisson de 20cm(protegé par geotextile pour que la terre ne l’obstrue point)et laisser le tout aux aleas de l’hiver (pluie ,gel) pour le concassage compactage et tassage.
a savoir : les fondations + soubassements ont été realisés en pneus comblés de gravier sur un lit de gravier drainant equipé d’un drain agricole, ce lit étant enrobé par un géotextile. donc l’ensemble assez drainant me permettant d’envisager cette option.
par la suite une fois les murs et toiture en place une dalle de finition viendrait dessus.
une autre idée serait de disposer deux lits croisés de cannes de provence (abondante ici) entre le herrisson et la chape de compression de terre brute, ceci a fin d’isolation pour optimiser la valeur de stockage de la chape de terre ;
aprés recherches sans succes sur internet mon incertitude reside sur la pertinence reelle d’un tel dispositif, la durée de vie de la cannes de provence dans de telle condition( a savoir enfouie sur un herrisson) ; l’utilisation de la cannes de provence comme armature des torchis ou comme couverture (chaumes) n’est pas nouvelle,
quand pensez vous , toutes information me serait utile merci par avance raj :-)

Le gel et la pluie : rien de mieux pour EXPANSER un matériaux...

merci pour votre 1 ere remarque, tout a fait d'accord sur ce point,
je vais essayer de plus detailler dans "ma" logique. quand on creuse la terre pour les tranchées ou le terrassage, elle est brassée ,foisonée comme disent les pros a hauteur de "33%" de volume supplementaire, cela fait des tas assez impressionant qui finalement aprés un hiver se compacte sous l'action de la pluie, le gel/degel quand a lui dissout les gros agregats de terre affleurant la surface. c'est ce que j'ai pu observer sur le chantier , le terrain est constitue de marne et roche morte. aussi pour faire une chape de terre (coulée ou battue (dans ce cas la il est clair que vu le travail necessaire, on ne voudrait pas quelle s'expanse de nouveau) il me faudrait la tamiser un tant soit peu.
La chape(avec les fondations et soubassements) constitue finalement le socle de la maison .elle est generalement effectué aprés les murs et toitures surtout quand il s'agit de terre crue ou sable/chaux enfin perspirante.
Ici je me propose d'etendre la terre telle que extraite des differents travaux anterieur (fouille des fondations et terrassage) operation rapide ,aisée et non fatiguante a la mini-pelle et laisser l'ensemble a l'air libre l'hiver/printemps, cela permettrait de pouvoir constituer une chape de compression (sur herrisson de capillarité) de bonne taille : 20 a 3O cm uniquement en terre offrant ses qualités masse inertie a un cout reduit en materiaux et labeur.

c'est surtout aprés avoir realisé les fondations drainante pneu gravier comme precedement decrit que cette eventualité c'est faite jour dans mes cogitation. bien sur avec un soubassement "classique" qui est pensé comme un barriere cela ne ce pourrait pas.
Je pense plutot l'ensemble comme un ensemble souple et respirant/perspirant qui accompagne les flux.

je n'arrive pas encore a determiné si il pertinent d'isoler cette chape de terre du herisson pour garder les calories.
et si oui , l'usage de la cannes de provence ?

Je suis tout a fait neophyte sur le forum (et les forums en general) et j'ai malencontreusement editer ce post dans la rubrique "nébraska" alors que la rubrique dalle,fondation etait plus approprier , si le moderateur ou administrateur connait la manip pour deplacer le topic a la bonne rubrique je ne m'en offusquerai pas bien au contraire a tous lecteur merci

Bonjour, en recherchant avec un moteur de recherche à dalle en terre crue ou chape en terre crue, ou terre damée etc on trouve pas mal d'informations sur des expériences réalisées.

je doute un peu du tassement naturel de la terre en un hiver.

le but est d'apporter de l'inertie donc si isolation il y a c'est essentiellement en périphérie on revient au principe de base des dalles inertielles

merci pour la seconde remarque,
il est vrai qu'un hiver/printemps sera insuffisant pour compacter la terre a son max,
peut-etre est-il toujours possible de finir le compactage ulterieurement a la plaque vibrante juste avant et quand je serai prés pour la dalle de surface.

ayant effectué les soubassements en pneu(empli de gravier) en continuité de fondation a la maniere des earth ships,
a l' exterieur enterré par un trottoir de terre ( pour proteger les pneu des uv et augmenter la masse que le froid devra traverser) finalement cela est peut-etre suffisant comme isolation.
point de vue climatique je suis en limite de climat mediterrannéen/oceanique a 350 m d'alt, sur une ancienne vigne.
enfin des cogitations avant passage a l'acte. encore merci

Hello,

Si tu n'as pas d'isolation de ta dalle, les calories partiront par là, et tu auras un sol froid... en hiver, ça ne va pas aider au niveau de rayonnement et de la sensation de froid (a moins de mettre du parquet ou de la moquette).

Vu ton projet, j'ai l'impression que c'est mort pour l'isolation verticale le long des fondations. Donc, il te reste :
- isolation complète entre hérisson et chape : efficace mais réduit la masse inertielle à ta chape.
- isolation périphérique entre hérisson et chape : augmente considérablement la masse inertielle, puisque tout le volume de terre sous la maison participe, l'isolation permet de ralentir les échanges thermiques et les déperditions, on peut lire pas mal de retours positifs sur ce genre d'isolation, par contre, il faut compter 2 ans minimum avant que la température du sol soit stabilsée : à éviter en résidence secondaire hivernale )
- isolation périphérique extérieure : sous un trottoir, une terrasse : augmente encore l'inertie.

Pour les isolations périphériques, plus la distance entre les murs extérieurs est grande, et mieux ça marche --> le top pour de grandes maisons compactes.

Pour les cannes, il y a effectivement la durée de vie, mais aussi le tassement. C'est chaud quand même d'expérimenter un truc comme ça.

On peut difficilement compacter 20 ou 30 cm de terre avec une compacteuse à plaque vibrante, il faut étaler des couches successives et compacter chaque couches

ce week end je commence a étaler et compacter de la terre sur mon isolant lui même posé sur hérisson.

D'après mes recherche il ne faudrait pas dépasser 10CM de terre fraîche et la tasser a la plaque vibrante plus ça tassera mal a priori et ca m'etonne pas car j'ai une plaque vibrante de 80KG et bien ça tasse pas comme un rouleau ce truc.....

merci soulman
pour tes precision qui mon donné a reflechir, aprés lecture relecture ici et la sur le web, l'isolation peripherique a effectivement des avantages certains, maintenant quel type d'isolation alors (liege)(aouch le prix) , quel epaisseur ( 8cm), sous le herisson ?certain le préconise.
le coquillage est interressant, si y a des plan fournisseurs en languedoc roussillon, je suis ok.
Pour le tassage de la terre , d'accord avec vos remarques generales, mais mon chantier est au long cours en autoconstruction du type "pay as you go" donc recherche optimale du temps qui passe, pour l'instant et aprés experience (diverse)en cours sur un atelier sur remblai, 20/30 cm de terre c'est gérable, avec la pluie qui chasse l'air dans la terre suite au foisonnement due a la manipulation de la dite terre, mais c'est clair que ce mode operatoire c'est bon pour les patient par necessité ou les fainéant meditatifs, etc...

pour la canne vrai fausse bonne idée, j'en ai mis sous un beton de terre dans l'atelier, mais pas de recul assez long pour oser l'entreprendre sur la maison sans autre avis favorable. j'ai fait des canisses pour ombrage en montagne qui ont bien resisté pendant 8 ans(a ce jour) aux agressions, choc thermique, uv, neige, c'est le noisetier qui les structure qui lache.
merci aux compaillons assidus et reactifs

Si t'es près a faire des sacrifices sur le coté écologique du matériau, il y a le polystyrène.
Si tu n'as pas encore mis le hérisson, JPG préconise un hérisson en pouzzolane, qui fait en même temps hérisson et isolation, et qui revient le même prix qu'un hérisson en galets, super idée, puisqu'on gagne en main d'œuvre et en matériau par rapport à une isolation rapportée sur un hérisson.

Tu peux trouver ses schémas et explications sur le forum approche paille (dédié à la technique du GREB).

Bonjour, j'ai cité la pouzzolane qui peut être un bon compromis quand elle est à disposition je suis au cœur des carrières de pouzzolane.

les performances thermiques de la pouzzolane ne sont quand même pas extraordinaire en terme d'isolation

A propos de dalle en terre crue sur le site d'ARESO association remarquable il y a dans la rubrique débat technique une fiche sur les dalles en terre crue avec le mode opératoire.

Je pense que la dalle suffisamment épaisse dans le cadre d'une orientation favorable avec une exposition hivernale intense et une isolation périphérique même modérée sera masse de stockage intéressante il n'est pas nécessaire d'isoler sous la dalle surtout dans l'Aude à basse altitude.
il faudrait recouvrir d'une terre cuite sombre.

la canne de Provence doit être broyable et devrait probablement constituer un bon isolant.

Dans la même veine qu'ARESO: le site be&e