Bonjour,
je suis novice en la matière mais voici quelques éléments qui pourraient accompagner la réflexion:
Attention, je ne suis certain de rien de ce que j'avance (je suis quelqu'un qui doute en permanence...)
- des ouvertures (fenêtres) en limite de propriété ne sont pas autorisées s'il y a une vue directe. A voir selon le code de l'urbanisme.
- service-public.fr a écrit:
Lorsqu'elle ne permet pas de porter de regard chez votre voisin, la création d'une ouverture est soumise au respect de certaines règles de hauteur si l'ouverture donne du côté de la propriété voisine. Dans le cas contraire, aucune règle spécifique de hauteur ou de distance ne s'applique.
Ouverture sur voisinage pour éclairage.
Vous pouvez aménager des jours de souffrance, c'est-à-dire des fenêtres laissant uniquement passer la lumière sans permettre de voir chez un voisin.
Pour cela, ils doivent être constitués d'un châssis fixe (non ouvrant) et de verre translucide et opaque, garni d'un treillis de fer.
De plus, ils doivent être placés à au moins :
2,6 mètres au-dessus du plancher si c'est au rez-de-chaussée,
1,9 mètre au-dessus du plancher pour les étages supérieurs.
Leur dimension n'est pas réglementée.
- Je ne connais pas la technique du nergalto mais j'ai échangé à ce sujet sur ce forum car je suis confronté à la même problématique. Pour conclure, je m'oriente vers une solution de panneaux en fibre de bois support d'enduit et un enduit spécialement formulé. Cela me chagrine car ce n'est pas très écologique mais je n'avais pas le choix (bardage interdit sur mon pignon par l'architecte des bâtiments de France et le service urbanisme de ma commune).
Le système "ECORCE" m'a été proposé par un magasin d'éco-matériaux. C'est le résultat d'une collaboration Steico+Keim. Voici un lien vers la brochure.
- Concernant le bardage, j'ai tout de même prévu de poser quelques m². Mon choix s'est porté vers du châtaignier (non traité, pas besoin) en lames verticales.
Cela impose une ossature secondaire en double tasseautage (réseau croisé perpendiculairement) qui ajoute environ 9 à 10 cm, d'après mes sources et mes calculs: (lame de bardage 21-23mm, tasseau horizontal ép. 45 mm, tasseau vertical ép. 22 mm minimum), sans compter les couvre-joints si c'est le système retenu, ni la dépasse de la bavette en bas de mur si besoin. Ici, je prévois de faire une découpe en "biseau" en bas des lames de bardage pour assurer la "goutte d'eau".
Pourquoi lames verticales ? Il semblerait que ce soit le choix le plus pérenne, l'eau ayant moins de risques de stagner. Ca oblige à ajouter une épaisseur de tasseaux (environ 45 mm dans mon cas). Mais bon...
Quoi qu'il en soit, la lame d'air semble indispensable, en pose horizontale comme verticale. Le DTU41.2 indiquerait 2cm minimum en partie courante et des aérations de 50cm²/m.l. en haut et en bas (voire plus si la hauteur dépasse 3m), mais je n'ai lu que des extraits de ce DTU en ligne et je n'ai pas toujours trouvé les infos cohérentes entre elles...
Dans le cas d'un bardage, la pose d'un pare-pluie est obligatoire (anti-UV si le bardage est à claire-voie) mais, si je comprends bien, il y en a déjà un d'installé chez toi/vous...
Le liège, ça risque de faire cher. Et il faudra probablement enduire dessus (ça reste fragile et un accroc est vite arrivé...).