pilotis et pneus

J essaie de trouver des sources serieuses concernant des pilotis sur pneus.


Est ce que on peut imaginer des pneus empiles formants une colonne creuse.
on pourait y mettre un poteau (rondin par exemple).

Ensuite il faudrait remplir les vides entre poteaux et pneus a l interieur. j ai imagine plusieurs possiblites:
avec des gravier? (les champignons risqueraient d attaquer le bois? possibilite de le traiter par trempage dans la chaux?)
avec de la terre argileuse tassee (pour noyer le bois dans de l eau en permanence)
du pise?
Un beton de chaux (type beton romain?)
Un torchis (resistance trop faible?)

L idee est d enterrer la colonne pour qu elle soit hors gel, sur Un lit de gravier suffisant pour faire office de drain et eviter les tassements.

Pensez vous que ce pourait etre assez stable dans le temps? quelle methode de remplissage vous parait viable? l usage du beton serait il indispensable?

Pourquoi vouloir entourer un piloti en bois avec des pneux remplis de quelque chose ?

Option1)

L'idée serait de protéger le bois, en le noyant jusqu'à la lisse basse dans un environnement protecteur. et peut être augmenter la résistance globale du poteau...
ça pourait surtout être un moyen d'encastrer le poteau bois dans le sol tout en le protégeant. Mais les pneus n'ont pas forcément leur utilité au dessus de 30 cm au dessus du sol.
ils n'auraient que leur utilité en dessous du sol, pour la fondation. ( la partie extérieur pouvant peut-être être un poteau seul) Dans ce cas j'aimerais vos avis sur les détails techniques de mise en oeuvre.

Je ne trouve pas de sources sérieuses sur le sujet.



Option 2)
La question pourait être: comment faire tenir une colonne de pneus (avec quoi la remplir) pour qu'elle puisse supporter la charge d'un mur en paille, à 1 m ou 1m,5 au dessus du sol (pour un terrain en pente)?
Si seul le béton armé fonctionne l'idée semble inutile.
Mais peut-être avec des fagots noyés dans un mélange (béton de chaux? de Terre? de torchis?).
Avec des bambous sur les bords et un mélange chaux caillous au centre?

Cette deuxième option parait beaucoup plus vaseuse... peut-être avez vous d'autres idées.

Il ne faut pas noyer du bois dans du mortier, c'est le meilleur moyen de ne pas garantir un environnement constant et de le faire pourrir. A terme, on obtiendra un poteau dont le centre sera creux quand le bois aura disparu.

La durabilité du bois va dépendre de la nature du sol : quel est le sol ?

Des pneux empilés et remplis de gros béton (liant ciment, chaux hydraulique, ou n'importe quoi d'autre) peuvent servir d'assise pour une superstructure, mais encore faut-il s'assurer que le poids à reprendre n’excède par leur capacité (si c'est une maison paille c'est peu probable) ET que le sol porteur ne s’affaissera pas dessous, ce qui nous ramène à la question précédente.

Le choix d'une type de fondation dépend uniquement du contexte du projet...

Quand à l'absence d'information sérieuses sur pilotis + pneux + mélange, ça n'est pas très étonnant, ça ne fait que confirmer le fait que ces choix ne sont pas appropriés.

ps : normalement les pilotis en bois durent longtemps dans les zones dont le sol est humide et argileux, ça tombe bien, les pilotis répartissent bien la charge dans ce cas sur ces sols peu porteurs. En revanche dans des sols sableux ou caillouteux, drainants, alors les pilotis pourrissent assez vite et en plus ne transfèrent pas très bien les charges au sol. Mais dans ces sols des fondations massives marchent très bien.

Bonjour

Citation :

les pilotis répartissent bien la charge dans ce cas sur ces sols peu porteurs. En revanche dans des sols sableux ou caillouteux, drainants, alors les pilotis pourrissent assez vite et en plus ne transfèrent pas très bien les charges au sol

… ce qui n'a pas empêché la société "INTRABOIS" de réaliser des bâtiments par milliers en quelques décennies tout en se passant de fondations traditionnelles… il est vrai, à grand renfort de traitement des bois.

Mais ça n'empêche jamais On peut faire des pilotis partout, même dans un sol totalement rocheux, on pourrait trouver quelqu'un d'assez motivé pour forer la roche et ensuite y loger un pieu en bois. Mais on pourrait aussi faire plus simple, en partant du simple constat, par exemple, que plus c'est dur d'enfoncer un pieux dans le sol, et plus d'autres solutions seraient mieux adaptées.

Faire des choses insensées n'est pas impossible, la question quand on le fait c'est plutôt : combien de temps ça va durer, et à quel prix (écologique) ?

CITATION Ugo
Il ne faut pas noyer du bois dans du mortier, c'est le meilleur moyen de ne pas garantir un environnement constant et de le faire pourrir. A terme, on obtiendra un poteau dont le centre sera creux quand le bois aura disparu.


Pour du mortier OK. Mais si le mélange est de la terre argileuse, celle-ci protègera le bois. Si elle est tassée elle peut renforcer la résistance du poteau.

Donc on pourait éventuellement encastrer un poteau dans un sol non argileux (donc non adapté au poteau bois) de la manière suivante:

On creuse un trou (profondeur hors gel), on y met un lit de gravier,
une colonne de pneu (jusqu'à 30 cm au dessus du sol),
Un peu de terre argileuse tassee dans le premier pneu.
On met le poteau au centre de la colonne et on remplit avec de la terre tassée.

(pour la mise en oeuvre il vaut mieux mettre les pneus au fur et a mesure qu'on met de la terre et qu'on la tasse)

Les pneus feraient en fait office de coffrage perdu. si on tasse correctement et que la terre a été testée, on pourait presque se passer du poteau bois


Après est ce que la colonne envisagée peut répartir correctement les charges dans le sol?

Pour moi il s'agit juste d'une réflexion typiquement absurde : dans un sol non argileux, on peut faire une fondation maçonnée. D'ailleurs en général les matériaux nécessaire sont présents sur place. Pourquoi vouloir importer de l'argile de je ne sais où ? Parce qu'il est implicite que si le sol n'est pas argileux, il va falloir faire venir l'argile à mettre dans les pneux d'ailleurs.

La meilleure fondation c'est celle qui est adaptée au sol qu'on a. Rien de plus.