Cabalcon vient d'attirer mon attention sur ce post ...
Je donne donc mon avis pour qu'il puisse servir à tous :
Il me paraît indispensable de gérer correctement la ventilation du mur : bardage - paille - mur préexistant.
Il faut absolument vérifier l'état actuel des murs (existe-t-il des points d'humidité ?)
Une fois certain de l'état du bâtiment, assurez vous que votre dispositif limite les remontées par capillarité (une technique intéressante pourrait être d'avoir un sous-bassement en brique - ou autre- en fonction de la région, puis à une hauteur de 80 cm les bottes de pailles).
Le parepluie et le bardage doivent empêcher l'eau d'atteindre le mur (sur le bardage s'il est horizontal, ne pas oublier de dispositif type rainure pour goutte d'eau)
Il reste d'autres problèmes comme la formation du point de rosée (d'où l'intérêt d'une bonne ventilation). Les méthode pailles étant empiriques, il est difficile de prévoir où il se formera par rapport à l'épaisseur du mur. Evitez absolument les techniques type "plastiques", qui ne sont pas fiables dans le temps, elles empêchent la respiration et sont donc pathogènes.
Si les murs sont bien protégés en pied, ne pas oublier la liaison avec la toiture, je vous conseille un large débordement.
N'oubliez pas que la paille est un matériau "vivant", il se dégradera donc. Lier la paille avec de la terre (ou de la chaux) permet de créer une forme de torchis armé : isolant et qui vieilli correctement.
La paille n'est pas économiquement un matériau "magique", si en elle-même elle ne coûte pas cher, les dispositifs à mettre en oeuvre pour qu'elle vieillisse correctement et ne devienne pas un élément pathogène pour la structure ont un prix.
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Concernant le post de Laurent H :
Peux tu préciser ce que tu entends par colle ?
Il faut absolument éviter d'enduire tout ton mur existant d'un matériaux non respirant : la pierre de taille en particulier à besoin de respirer.
A priori ton isolation ne tiendra pas grâce au mur existant mais par la structure qui tiendra la paille.
